Des chercheurs de Boston (USA) ont réalisé une analyse de cohorte (N=31 925), suivie sur 18 ans, relevant par questionnaire la fréquence d’éjaculation mensuelle des hommes, classés selon 2 catégories d’âges. Au total, 3839 hommes furent diagnostiqués pour un cancer de la prostate. Les participants rapportant la plus grande fréquence d’éjaculation avaient le moins de risque de développer la maladie, surtout pour un cancer de faible risque. Selon l’étude, avoir au moins 21 éjaculations par mois induirait une réduction de 19% du risque de la maladie chez les 20-29 ans et de 22% chez les 40-49 ans. Pour l’instant, aucune explication à cette association n’ait put être vérifiée.

Rider JR, Wilson KM, Sinnott JA, et al. Ejaculation Frequency and Risk of Prostate Cancer: Updated Results with an Additional Decade of Follow-up. Eur Urol. 2016 Mar 28. pii: S0302-2838(16)00377-8. [Epub ahead of print]