Le déclin progressif de la production de testostérone avec l’âge est un phénomène physiologique naturel qui débute dès 30 ans, à raison d’une perte annuelle moyenne de 1 %. Mais s’il est difficile de connaître avec précision la prévalence de ce déficit en testostérone, on estime qu’il toucherait de 5 à 10 % des hommes de 50 60 ans, et plus de 20 % des 60-70 ans et concerne plus de la moitié des plus de 70 ans ! Il faut donc avoir le réflexe de doser la testostéronémie dans différentes situations aussi bien dans le cadre qu’en dehors de la sphère sexuelle, allant d’une baisse de la libido à une anémie inexpliquée, mais aussi en présence de signes proches de ceux rencontrés chez les femmes en péri-ménopause.