Urgences mictionnelles, urgenturies, nycturies… près de 50 % des femmes adultes connaissent des problèmes de fuites urinaires au moins occasionnellement. L’incontinence urinaire féminine est une pathologie qui malgré sa fréquence reste tabou aussi bien dans le cercle privé qu’avec les professionnels de santé. Il existe trois grands types d’incontinence : l’incontinence d’effort, l’hyperactivité vésicale ou incontinence urinaire par « urgenterie » et l’incontinence mixte qui les associe.

Seul un tiers des patients concernés consultent, pourtant des solutions existent pour soigner cette pathologie, sous ses différentes formes, et ainsi éviter les diverses répercussions sur la qualité de vie au quotidien. Il faut inciter les personnes concernées à consulter car comme le rappelle le Pr Xavier Gamé : « Seul, l’incontinence ne guérit pas », et plus on traite tôt, plus le résultat est satisfaisant.

À l’occasion de la semaine de la continence 2021, qui se tient du 15 au 21 mars, les urologues de l’association française d’urologie (AFU) se mobilisent, comme chaque année, afin de lever les tabous sur les fuites urinaires à travers une nouvelle campagne de sensibilisation. Des affiches fortes pour inciter au dialogue avec les patient(e)s et des campagnes sur les réseau sociaux autour du hashtag : #levonslestabous.

Pour en savoir plus : www.urologie-sante.fr