On compte, en France, environ dix mille patients stomisés urinaires. L’indication principale de leur réalisation est le cancer de vessie ; viennent ensuite la vessie neurologique et les autres cancers pelviens avec envahissement secondaire. Des programmes d’éducation thérapeutique pour les stomisés urinaires ont été proposés et acceptés par les agences régionales de santé (ARS). Ces programmes sont mis en place dans différents établissements. La présence de troubles cutanés péristomiaux représente, pour les patients, un inconvénient majeur et sont le motif le plus fréquent de consultation d’un stomathérapeute. Réservé aux abonnés