L’énurésie nocturne primaire isolée (EnPI) a fort heureusement quitté le domaine de la psychiatrie pour gagner celui de l’incontinence. Cette entité pathologique multifactorielle répond aujourd’hui à une définition stricte et son diagnostic est avant tout clinique. Le suivi des règles hygiéno-diététiques peut guérir près d’un quart des EnPI. Quant à la desmopressine dans les formes polyuriques, son succès approche les 60-70 % et celui des alarmes, dans les formes à petite capacité vésicale, 60 à 80 %. Réservé aux abonnés