Comme dans beaucoup de domaine, la prise en charge des patients d’urologie est bouleversée par l’épidémie de COVID-19. La majorité des recommandations diffusées concernent la cancérologie ou l’ensemble de l’urologie. Dans le cadre de ces recommandations, huit sur dix proposent une annulation en bloc de tous les actes d’urologie fonctionnelle sans distinction.

Toutefois, les 3 comités d’urologie fonctionnelle de l’AFU (le Comité de Neuro-urologie, le CUROPF, et le CTMH) identifient 3 situations où des actes chirurgicaux/instrumentaux devraient être maintenus car en urologie fonctionnelle certaines situations cliniques sont à haut risque de complication en cas de retard de prise en charge. Ainsi ils ont estimé comme étant de niveau A de priorité : 2ème temps de test de neuromodulation en cours, injections vésicales de toxine botulique A pour neuro-vessie non équilibrée, cystectomie-Bricker pour fistule urinaire dans une escarre périnéale ou neuro-vessie non équilibrée avec insuffisance rénale récente et fistules vésico-entérales ou uro-osseuses. Pour d’autres pathologies, aménagements et adaptations sont proposées dans le cadre de leurs prises en charge. Les experts se positionnent pour une nouvelle hiérarchisation des priorités selon 3 niveaux et ce de manière temporaire afin de mieux organiser la reprise d’activité post-épidémie.

 

Pour en savoir plus : www.urofrance.org