La détersion, pourtant longtemps utilisée, n’a pas fait la preuve de son intérêt. Pour cette raison, cette pratique a été abandonnée dans les nouvelles recommandations sur la gestion préopératoire du risque infectieux, rédigées sous l’égide de la Société française d’hygiène hospitalière (SFHH), de l’Association française d’urologie (AFU) et de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) (1), sauf si le patient est macroscopiquement non propre. Désormais, seule l’antisepsie est recommandée pour les soins, et un antiseptique alcoolique est à privilégier. Règles de bon usage de l’antisepsie. Réservé aux abonnés