En France, 1 million de personnes souffrent d’incontinence anale, une maladie taboue qui a un impact négatif fort sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Les chercheurs de l’Unité Inserm 1234 associés à l’Université de Rouen Normandie en collaboration avec les équipes du laboratoire de biothérapies et du service de chirurgie digestive du CHU de Rouen ont testé avec succès une thérapie cellulaire visant à restaurer la capacité des sphincters à se contracter. Pour cela, les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale  (Inserm) ont utilisé des cellules souches adultes (myoblastes) capables de se différencier en cellules musculaires efficaces. À un an, 58 % des volontaires (soit 6 patients/10) ont vu leur état s’améliorer et l’incontinence diminuer. Un succès, à suivre…

Pour en savoir plus : www.inserm.fr